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La ferme du Tillet
Passionnés par l’élevage, Julie et Mathieu Boissonnet sont propriétaires de la Ferme du Tillet (Estrablin) depuis 2012. Proposant de la vente directe de viande à la ferme, ils cherchent aujourd’hui à intensifier leur activité tournée vers les entreprises, les restaurateurs et les restaurants scolaires.
Dernière mise à jour le 14.09.2023
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« Nous avons fait progresser notre exploitation tout en veillant au bien-être des animaux »
C’est sur les bancs du lycée agricole du Valentin, à Valence, que Julie et Mathieu Boissonnet ont fait connaissance. Rapidement, un projet commun les a animés : tenir un jour les rênes de leur propre exploitation. Mathieu, natif d’Estrablin, a baigné dans le monde agricole depuis son plus jeune âge. Julie, quant à elle, n'est pas issue du milieu agricole mais a développé cette passion très jeune. Il leur a fallu attendre 2012 pour concrétiser leur rêve avec le rachat d’une exploitation à Estrablin.
« Nous avons lancé la vente directe de colis de veau, de bœuf et de steaks hachés un an après notre arrivée », explique Julie, travaillant à temps plein aux côtés de son mari depuis 2019.
Disposant de 100 bovins, dont une quarantaine de vaches laitières, le couple a créé un atelier de volailles fermières en 2020. « La construction de 5 poulaillers, pouvant accueillir 180 poules pondeuses et 150 poulets et pintades par mois, a été un très beau projet. Nous pouvons ainsi proposer nos œufs à la vente. »
Onze ans après la reprise de la Ferme du Tillet, Julie analyse le chemin parcouru : « Nous nous sommes lancés très jeunes, à 21 et 25 ans. Je crois que nous étions un peu fous… (rires) La transmission de l’exploitation, que mon mari connaissait car il venait souvent donner des coups de main au propriétaire, s’est faite pendant un an avec l’appui de la Chambre d’agriculture. » Une période de transition essentielle pour s’approprier les lieux avant le grand saut.
« Nous sommes partis de zéro, en utilisant nos compétences complémentaires pour faire progresser notre exploitation, tout en veillant au bien-être de nos animaux, élevés en plein air. »
Aujourd’hui, le couple, qui vend des chapons durant les fêtes de fin d’année, propose des steaks hachés, des poulets et des pintades aux entreprises, restaurateurs et restaurants scolaires du territoire. « Ce serait formidable de parvenir à déployer cette activité », sourit Julie, ne manquant ni d’idées ni d’énergie, même si elle reconnait que les contraintes du métier sont nombreuses. « Mais travailler pour soi, au contact des animaux et de la nature, est une réelle satisfaction ! »